VIH et IST en France : Nouvelles recommandations pour l'accès à la PrEP et aux traitements
En août 2024, le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), en collaboration avec plusieurs agences de santé, a publié de nouvelles recommandations pour améliorer l'accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et au traitement post-exposition (TPE). Ces recommandations visent à étendre la prescription de la PrEP à un plus grand nombre de patients, en incluant les sages-femmes dans les prescripteurs, et à simplifier le parcours de soins pour les personnes exposées au risque de contracter le VIH.
VIH et IST en France : Nouvelles recommandations pour l'accès à la PrEP et aux traitements
En août 2024, le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), en collaboration avec plusieurs agences de santé, a publié de nouvelles recommandations pour améliorer l'accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) et au traitement post-exposition (TPE). Ces recommandations visent à étendre la prescription de la PrEP à un plus grand nombre de patients, en incluant les sages-femmes dans les prescripteurs, et à simplifier le parcours de soins pour les personnes exposées au risque de contracter le VIH.
Problèmes de vue : Un facteur de risque sous-estimé pour la démence
Les troubles visuels sont désormais reconnus comme un facteur de risque majeur de démence, notamment de la maladie d'Alzheimer. Une étude américaine récente, publiée dans JAMA Ophthalmology, montre que traiter les problèmes de vue pourrait prévenir jusqu'à 19 % des cas de démence chez les personnes âgées. Les troubles de la vision, comme la baisse de l'acuité visuelle de près ou de loin et la perte de sensibilité aux contrastes, peuvent limiter les activités stimulantes, augmentant ainsi le risque de déclin cognitif. Ces résultats soulignent l'importance de la santé oculaire dans les stratégies de prévention de la démence.
Accès aux spécialistes : Délais en hausse et consultations générales plus longues
Une étude de MG France révèle que les délais pour consulter certains spécialistes, notamment en dermatologie et psychiatrie, sont de plus en plus longs, même pour des avis urgents. Les généralistes, confrontés à une charge de travail accrue et à des consultations plus longues, soulignent l’importance de leur rôle dans le tri des patients. Le syndicat propose la mise en place d’équipes de soins spécialisés (ESS) pour améliorer l’accès aux spécialistes, tout en s’opposant à un accès direct sans passer par les généralistes.
Arrêts maladie : Proposition d’un jour auto-déclaré mais non payé
Yannick Neuder, rapporteur général du budget de la Sécurité sociale, propose l’instauration d’un "jour de carence d'ordre public" pour les arrêts maladie courts et auto-déclarés. Cette mesure, visant à alléger les dépenses de la Sécu sans impacter les employeurs ni les complémentaires, permettrait de réaliser des économies. Le député s’oppose à la réduction du plafond des indemnités journalières, comme envisagé par le Gouvernement. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a accueilli la proposition avec ouverture, indiquant que les différents sujets méritent d’être discutés.
Le CMG lance un kit de prévention contre les violences en médecine générale
Le Collège de Médecine Générale (CMG), avec le soutien de Santé Publique France, a lancé un kit de prévention et d’accompagnement pour aider les médecins généralistes face aux situations de violence rencontrées par leurs patients. Disponible depuis le 18 octobre 2024, ce kit vise à structurer les actions des médecins, en les aidant à repérer, accompagner et soigner les victimes de violences. Il aborde des thématiques essentielles telles que le dépistage, la rédaction de certificats médicaux, la création d'un réseau de professionnels, et les démarches à suivre en cas de danger. Les médecins généralistes jouent un rôle clé en tant que premiers interlocuteurs des victimes.