Le nouveau carnet de santé alerte sur les écrans chez les enfants
Dès le 1er janvier 2025, le carnet de santé de l’enfant inclura des informations spécifiques sur les risques liés à un usage excessif des écrans. La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a souligné l’importance de sensibiliser les parents à ces dangers, évoquant des effets tels que désocialisation, troubles psychiques et mal-être. Des pages dédiées fourniront des conseils et mesures de suivi, et la question du temps d’écran sera intégrée aux rendez-vous de prévention santé pour les jeunes.
Rougeole : une augmentation mondiale préoccupante des cas en 2023
En 2023, la rougeole a touché 10,3 millions de personnes, soit une hausse de 20 % par rapport à 2022. Bien que 60,3 millions de vies aient été sauvées depuis 2000 grâce à la vaccination, les taux de couverture restent insuffisants pour éliminer la maladie. La pandémie de Covid-19 a contribué à faire baisser le taux de vaccination global à 83 %, bien en deçà des 95 % nécessaires pour endiguer ce virus hautement contagieux. En Europe, où la vaccination atteint 91 % pour deux doses, des disparités subsistent, avec des poches de non-vaccinés, ce qui favorise la résurgence de la maladie.
Vaccination contre les infections à pneumocoque : nouvelles recommandations
Le pneumocoque, bactérie responsable de nombreuses infections (otites, pneumonies, méningites), nécessite une prévention renforcée, surtout chez les patients à risque. Avec l’arrivée des vaccins Vaxneuvance® (VPC15) et Prevenar 20® (VPC20), le calendrier vaccinal évolue pour mieux répondre aux variations des sérotypes. Le Collège de la Médecine Générale propose une fiche synthétique pour aider les médecins généralistes à comprendre ces changements et choisir le schéma vaccinal adapté. Consultez la fiche complète ici : http://www.cmg.fr/wp-content/uploads/2024/11/Fiche-vaccin-pneumo-CMG-Novembre-2024.pdf
Sécurité sociale en péril : l'alerte de la Cour des comptes
La Cour des comptes estime que l'accumulation des déficits menace la sécurité sociale à partir de 2028, avec une dette sociale approchant les 100 milliards d'euros. En 2024, le déficit des régimes obligatoires atteint 18 milliards d’euros et est aggravé par des recettes fiscales insuffisantes et des dépenses de santé en hausse, notamment pour les soins de ville et les hôpitaux. Le PLFSS 2025 prévoit des réformes pour limiter le déficit à 16 milliards, mais sans solutions durables, la dégradation financière semble inéluctable.