VIH : Des recommandations actualisées pour une meilleure prévention
La Haute Autorité de Santé (HAS), avec l’ANRS-MIE et le CNS, révise ses recommandations pour le VIH, mettant l’accent sur un dépistage systématique au moins une fois dans la vie, une prévention ciblée pour les populations à risque, et un accès élargi à la PrEP, incluant le Cabotégravir injectable. Ces mesures visent également à accompagner les femmes vivant avec le VIH pendant la grossesse, tout en proposant des traitements simplifiés pour améliorer leur qualité de vie. Ces avancées renforcent l’objectif d’éliminer le VIH d’ici 2030.
DMLA : de nouvelles pistes pour lutter contre la cécité
La DMLA, principale cause de malvoyance chez les plus de 75 ans, touche 30 % de cette population. Si la forme humide bénéficie des injections anti-VEGF, la forme sèche restait sans solution. Désormais, des technologies novatrices émergent : l'implant télescopique SING IMT, qui triple la vision de près en cas de DMLA atrophique, et des thérapies cellulaires prometteuses soutenues par des équipes de recherche américaines. Ces avancées permettent d'entrevoir une amélioration de la qualité de vie pour de nombreux patients.
ITR et liberté de prescription : les engagements de la Cnam face aux inquiétudes des médecins
Le dispositif de vérification de l’indication thérapeutique remboursable (ITR), qui concernera notamment les AGLP-1 comme l’Ozempic, sera opérationnel début 2025. Thomas Fatôme, directeur de la Cnam, insiste sur un mécanisme « très ciblé » pour limiter le mésusage, sans remettre en cause la liberté de prescription des médecins. Alors que les dépenses de médicaments progressent rapidement (+3,4 % par an depuis 2021), la Cnam s’inquiète de leur impact sur la soutenabilité financière. Les traitements innovants, comme les anticancéreux et immunosuppresseurs, jouent un rôle clé dans cette hausse.
Impact de la pollution plastique sur la santé : des chercheurs alertent à l'approche d'une négociation mondiale
Mi-octobre 2024, des chercheurs ont été auditionnés par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques sur les dangers de la pollution plastique pour la santé humaine. Malgré des données encore incomplètes, la présence croissante de microplastiques dans les populations humaines suscite des inquiétudes. Ces substances chimiques, présentes dans de nombreux produits plastiques, sont potentiellement dangereuses. À l'approche d'une rencontre internationale cruciale prévue le 25 novembre en Corée du Sud, les experts se montrent pessimistes quant à l'impact potentiel de l'accord à venir