Les services de pédiatrie toujorus en souffrance, l'épidémie de bronchiolite qui atteint des niveaux records en France … Nous avons récapitulé pour vous les actualités médicales de la semaine du 7 au 11 novembre dernier.
Les services de pédiatrie toujours en souffrance
La situation en services de pédiatrie ne semble pas s’être améliorée depuis la semaine dernière. « La situation est préoccupante dans de nombreux services d’urgences et de réanimation pédiatriques », reconnait François Braun. Malgré une aide de 400 millions, le personnel continue de manquer : le Pr François Angoulvant, Président du Groupement Francophone de Réanimation et Urgences Pédiatriques estime que François Braun a « fait le minimum vital pour la pédiatrie. Il y a encore à faire pour restaurer l’attractivité des services. Il faut que le nombre de personnels soit suffisant pour que les gens aient envie de rester !»
Déserts médicaux en pédiatrie
Le sujet des déserts médicaux est toujours d’actualité : avec la crise en pédiatrie, la situation est d’autant plus préoccupante. En effet, 27,5 % des francais.es vivent loin d’un pédiatre. Il leur faut compter environ 45 minutes de temps de trajet pour se rendre à un cabinet.
Bientôt le retour des non vacciné.es en France ?
Nous vous l’avions annoncé la semaine dernière : l'Italie réintègre les soignant.es non vacciné.es dans le système hospitalier. Cependant, la France ne compte pas appliquer cette règle de si tôt. Mardi 8 novembre, le ministre de la Santé, François Braun, a maintenu que la réintégration des soignants non-vaccinés contre le Covid-19 n'était pas à l'ordre du jour. "Vous savez tout comme moi que la réintégration des patients vaccinés ne réglera pas les problèmes de l'hôpital, loin de là.”
L’épidémie de bronchiolite atteint des niveaux records
L’épidémie de bronchiolite continue de progresser en France : les hôpitaux connaissent un nombre de passages inédit depuis 10 ans. Au total, en métropole, 6.891 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 31 octobre au 6 novembre.
Covid long : quels symptômes garde-t-on après le virus ?
Selon une étude néerlandaise menée sur 167 729 personnes, 13% des adultes ayant eu le Covid seraient touché.es par le Covid Long, soit un.e patient.e sur huit. Au total, 23 symptômes ont été listés : maux de tête, nausées, perte de goût ou d’odorat, fièvre, difficultés respiratoires etc. La persistance de ces symptômes s’explique par le rôle éventuel de la dérégulation d’une partie de la défense immunitaire innée.