Nouvelles règles de prescription et de délivrance du tramadol et de la codéine
À compter du 1er mars, la prescription de médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine devra obligatoirement s’effectuer sur un modèle d’ordonnance sécurisé, mis en place par l’ANSM. Les médecins seront tenus de limiter ces prescriptions à une durée maximale de 12 semaines. Le dosage et la posologie devront être rédigés en toutes lettres, afin de prévenir les risques de falsification. Cette mesure s’inscrit dans une démarche globale de lutte contre le mésusage, la dépendance et le surdosage liés à ces antalgiques opioïdes.
Publication par la HAS de fiches outils pour accompagner les femmes face à l’alcool
Les femmes et les hommes ne sont pas égaux face à l’alcool : les complications liées à une consommation excessive sont plus sévères chez les femmes. Or, les comportements de consommation féminins tendent à se rapprocher de ceux des hommes. Face à ce constat, la HAS souligne l’importance de sensibiliser les professionnels de santé et les travailleurs sociaux aux spécificités de l’exposition des femmes à l’alcool. Celle-ci impacte de manière particulière les hormones, la santé sexuelle, la fertilité et la périnatalité, tout en augmentant le risque de cancers. Pour accompagner les professionnels dans une prise en charge adaptée, sans jugement moral, la HAS met à leur disposition un guide dédié.
Fin de la consultation Covid à 34,50€
Un arrêté publié au Journal Officiel le 22 février met un terme aux principales mesures dérogatoires mises en place dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19. À compter du 1er mars, les cotations spécifiques accordées aux médecins pour les tests antigéniques (C1,5 ou V1,5), la vaccination (VAC et INJ) ainsi que les téléconsultations ne seront plus applicables. Cette décision s’inscrit dans la fin progressive des dispositifs exceptionnels adoptés durant la crise, notamment ceux définis par l’arrêté de juin 2021 relatif aux mesures de « sortie de crise ». Conséquence pour les patients : les tests antigéniques et PCR deviennent payants, sauf pour les patients en ALD ou les personnes âgées, qui pourront continuer à bénéficier d’un remboursement sur prescription médicale.
Cancer du sein : état des lieux
Selon une étude récente publiée dans Nature Medicine et relayée par l’OMS, le nombre de cas de cancer du sein pourrait atteindre 3,2 millions par an d’ici 2050, avec 1,1 million de décès. En France, une femme sur neuf développera un cancer du sein au cours de sa vie, et une sur 59 en mourra. À l’échelle mondiale, une femme sur 20 sera concernée, avec un décès pour 70 femmes. L’étude met également en évidence une inégalité face à la maladie : plus l’indice de développement humain d’un pays est faible, plus la proportion de décès parmi les cas est élevée. À l’inverse, les pays les plus développés cumulent plusieurs facteurs de risque, comme le recul des grossesses, l’usage de contraceptifs hormonaux ou encore la consommation d’alcool.
Cancer du sein : état des lieux
Selon une étude récente publiée dans Nature Medicine et relayée par l’OMS, le nombre de cas de cancer du sein pourrait atteindre 3,2 millions par an d’ici 2050, avec 1,1 million de décès. En France, une femme sur neuf développera un cancer du sein au cours de sa vie, et une sur 59 en mourra. À l’échelle mondiale, une femme sur 20 sera concernée, avec un décès pour 70 femmes. L’étude met également en évidence une inégalité face à la maladie : plus l’indice de développement humain d’un pays est faible, plus la proportion de décès parmi les cas est élevée. À l’inverse, les pays les plus développés cumulent plusieurs facteurs de risque, comme le recul des grossesses, l’usage de contraceptifs hormonaux ou encore la consommation d’alcool.
Injections illégales de botox : graves symptômes de botulisme
Entre août et septembre 2024, huit femmes ont été admises en réanimation en Île-de-France pour des cas graves de botulisme. Ces infections sont liées à des injections illégales de toxine botulinique réalisées dans un centre esthétique non médical à Paris. L’ANSM rappelle que l’injection de toxine botulinique est strictement réservée aux professionnels de santé habilités. En cas de produit frelaté ou de mauvaise injection, les risques sont sévères : paralysie, troubles respiratoires et de la déglutition. L’ANSM a saisi le Procureur de la République et alerte sur la recrudescence de pratiques illégales. Les professionnels de santé sont invités à informer et sensibiliser leurs patientes face à ces risques.
MDPH : simplification administrative pour les familles
D’après les chiffres officiels publiés en novembre 2024, entre 5,7 et 18,2 millions de personnes de cinq ans et plus vivent avec un handicap en France, allant de limitations fonctionnelles à des pathologies lourdes. Le 27 février 2025, la Ministre déléguée au Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a annoncé plusieurs mesures de simplification des démarches auprès des MDPH. Désormais, pour le renouvellement de droits, il ne sera plus nécessaire de constituer un dossier complet : une simple case à cocher suffira si la situation de la personne n’a pas évolué. Autre avancée : en cas de déménagement, les droits accordés dans un département seront automatiquement reconduits dans le département d’accueil, évitant ainsi les ruptures de parcours.