Un nouveau cadre pour la médecine générale : un métier redéfini au CMGF 2025
Présenté le 28 mars au Congrès Médecine Générale France, le nouveau référentiel métier de la médecine générale actualise une vision vieille de 15 ans. Fruit d’un an de travail collaboratif mené par le Collège de la Médecine Générale, ce document rassemble les missions, valeurs et compétences des généralistes d’aujourd’hui. Il a été co-construit avec les syndicats, jeunes médecins, enseignants, l’Ordre et des représentants d'autres professions de santé, mais aussi des patients et des experts en santé. Ce référentiel redéfinit les contours d’un métier en pleine mutation, pilier de l’organisation des soins.
Médecine générale : la réforme de la 4e année sousle feu des critiques au CMGF 2025
Face à l'absence de cadre législatif clair pour la 4e année d’internat, internes, enseignants et professionnels dénoncent un profond flou et un "manque de respect". Le président de l’Isnar-IMG, Bastien Bailleul, a exprimé l’exaspération croissante d’une profession qui peine à se projeter, tandis que le Pr Saint-Lary (CNGE) a parlé de "sidération". Au Congrès médecine générale France, le ministre Yannick Neuder, hué par la salle, s’est engagé à publier les textes "avant l’été", appelant les généralistes à devenir "acteurs de solutions", faute de quoi "ils se les verront imposer".
VIH : la baisse des aides menace jusqu’à 2,9 millions de vies d’ici 2030
Une étude parue dans The Lancet HIV alerte sur les conséquences dramatiques de la baisse du financement international de la lutte contre le sida. Si les coupes prévues par les cinq principaux donateurs (dont les États-Unis, la France et le Royaume-Uni) sont maintenues, entre 770 000 et 2,9 millions de décès supplémentaires et jusqu’à 10,8 millions de nouvelles infections pourraient survenir d’ici 2030, notamment en Afrique subsaharienne et au sein de populations marginalisées. L’Onusida dénonce un "risque de retour de la pandémie", et appelle à une mobilisation urgente pour préserver les décennies de progrès en matière de prévention et de traitement.
Résorcinol : l’Ansesalerte sur ses effets thyroïdiens
L’Agence nationale de sécurité sanitaire demande à l’Europe de classer le résorcinolcomme perturbateur endocrinien. Présent dansles pneus, colles, médicaments ou cosmétiques, ilperturberait la fonction thyroïdienne. Déjà reconnu comme tel en 2020 par l’ECHA, ce classement permettrait d’imposer des mentions d’avertissement sur les produits concernés
Endométriose : le test salivaire bientôt déployé plus largement
Le ministère de la Santé étend l’expérimentation de l’Endotest, test salivaire développé par la start-up Ziwig, à une centaine d’établissements. Ce test,réservé aux cas où l’imagerie est insuffisante, vise àaccélérer le diagnostic de l’endométriose. Prometteur, il attendencore la validation de la HASaprès une évaluation sur 2 500 femmes, avant une éventuellegénéralisation à 25 000 patientes.