L'épidémie de grippe repart à la hausse, relâchement des mesures face au Covid-19... Fmc-ActioN a récapitulé pour vous les actualités médicales de la semaine du 30 janvier au 3 février dernier.
La vente de paracétamol en ligne de nouveau autorisée
Nous l’avions annoncé début janvier : la vente des médicaments à base de paracétamol était interdite sur Internet. En effet, la pénurie de médicaments avait motivé le gouvernement à suspendre la vente en ligne jusqu’au 31 janvier. Depuis le 1er février dernier, la vente en ligne est redevenue possible.
L’épidémie de grippe repart à la hausse
Après 4 semaines consécutives de baisse, les chiffres de l’épidémie de grippe repartent à la hausse selon le dernier rapport de Santé publique France. Cette hausse est sûrement liée à la reprise de l’école, qui favorise la circulation du virus. Certaines régions sont plus touchées que d’autres : Auvergne-Rhône Alpes, Centre-Val de Loire, ainsi que la région PACA.
Covid-19 : relâchement des mesures
Depuis le mercredi 1er février, les personnes ayant été testées positives au Covid-19 ne seront plus dans l’obligation de s’isoler. Les cas contacts n’auront désormais plus besoin de se faire tester ou de s’isoler. « On réduit les efforts déployés pour limiter le fardeau sanitaire de cette maladie évitable, pour se diriger vers un schéma similaire à la gestion de la grippe”, c’est ce qu’affirme Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses.
Face au Covid-19, l’OMS maintient le niveau d’alerte maximal
Malgré une évolution des mesures concernant le Covid-19, l’OMS assure qu'il est nécessaire de maintenir le niveau d’alerte maximal, mis en place il y a 3 ans déjà. "Ne sous-estimez pas ce virus, il nous a surpris et continuera de nous surprendre et il continuera de tuer, à moins que nous ne fassions plus pour fournir les moyens sanitaires aux personnes qui en ont besoin et pour lutter contre la désinformation à l'échelle mondiale", avait insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.
Enquête sur les laboratoires Urgo
La semaine dernière, les laboratoires Urgo ont été condamnés à 1 125 000 euros d’amende. Selon une enquête menée par la gendarmerie de Dijon, 8 000 pharmacien.nes auraient accepté des cadeaux de la part de l’entreprise pharmaceutique, en échange de l’abandon de remise sur certains produits. Au total, il s’agirait de plus de 55 millions d’euros de cadeaux et activités. Les pharmacien.nes ayant accepté ces offrandes risquent un an de prison ainsi que 75 000 euros d’amende.