Hausse de greffes d'organes, les chiffres du Covid-19 toujours en baisse... Fmc-ActioN a récapitulé pour vous les actualités médicales de la semaine du 30 janvier au 3 février dernier.
Covid-19 : les chiffres toujours en baisse
Bonne nouvelle : le Covid-19 continue de reculer en France. En effet, on dénombrait 68 nouveaux cas la semaine dernière, contre 109 la semaine précédente. Pour la première fois depuis 3 ans, la Guyane a connu une journée sans nouveau cas, le mercredi 8 février dernier.
Le rebond de la grippe se confirme en France
La hausse que nous avions annoncée déjà la semaine dernière se confirme : toute la France semble être touchée, mis à part la Normandie et les Hauts-de-France, qui apparaissent en phase post-épidémique. Une nouvelle souche, de type B, serait responsable de ce rebond. Cette nouvelle souche « peut tout à fait réinfecter des personnes qui ont déjà eu des grippes de type A », explique l’infectiologue Benjamin Davido.
Hausse des greffes d’organes
Après quelques années difficiles dues à l’épidémie de Covid-19, le nombre de greffes tend à rattraper son retard. « Le nombre de greffes atteint en 2022 est encourageant » bien qu’il n’ait pas encore retrouvé son niveau d'avant, affirme François Kerbaul, directeur du prélèvement et de la greffe d'organes et tissus à l'Agence de la biomédecine. Au total, 5 494 greffes ont été réalisées en 2022, malgré des difficultés liés à la triple épidémie.
Des sanctions mises en place pour les hôpitaux
Le ministère de la Santé a annoncé mercredi 8 février que les hôpitaux ne respectant pas le temps de travail des internes seront sanctionnés. En effet, beaucoup d’internes en médecine travaillent plus que les 48 heures autorisées par semaine. Si ce décret est une bonne nouvelle pour les internes, il ne va pas assez loin, selon Olivia Fraigneau, présidente de l’Intersyndicale nationale des internes : "Aujourd’hui, c’est minimum 10 mois de procédure pour envisager la possibilité de sanctionner les hôpitaux".
Nouvelle piste pour soigner la mucoviscidose
Une nouvelle découverte pourrait venir améliorer le quotidien des malades atteint.es de la mucoviscidose. Une molécule nommée di-amino-purine (DAP) pourrait traiter la maladie : "L'équipe de recherche montre que la DAP peut être donnée oralement et qu'elle se distribue efficacement dans tout l'organisme, pendant environ deux heures. Ces caractéristiques sont aussi un signal positif pour envisager la DAP comme une piste thérapeutique sérieuse, car cela signifie que l'on pourrait atteindre l'ensemble des tissus d'un organisme tout en limitant la durée d'exposition à la molécule et donc en réduisant de possibles effets secondaires." précise le communiqué.