Hausse des tarifs hospitaliers, fin de l’obligation vaccinale pour les soignant.es ... Fmc-ActioN a récapitulé pour vous les actualités médicales de la semaine du 3 au 7 avril dernier.
Hausse des tarifs hospitaliers
Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé une augmentation des tarifs hospitaliers en 2023, afin d’aider les hôpitaux à faire face aux coûts croissants des services de santé. Les hôpitaux publics verront leurs tarifs augmenter de 7,06%. De leur côté, les établissements privés non lucratifs connaîtront une hausse de 6,7% et les établissements lucratifs de 5,4%. Cette décision vise à soutenir les établissements de santé face à l'inflation et à les aider à reprendre leur activité.
Une personne sur six dans le monde souffre d'infertilité
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'infertilité est un problème sanitaire majeur. "Une personne sur six dans le monde est touchée par l'incapacité d'avoir un enfant à un moment ou à un autre de la vie. Et ce, quels que soient leur lieu de vie et les ressources dont elles disposent ", a souligné le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ce taux est de 17,8% dans les pays riches et de 16,5% dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Pour remédier à cette situation, l'OMS encourage les pays à développer des solutions pour la prévention, le diagnostic et le traitement de l'infertilité.
Fin de l’obligation vaccinale pour les soignant.es
La Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de lever l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignant.es, après une consultation lancée en février. Le ministre de la Santé, François Braun, a déclaré qu'il suivrait l'avis de la HAS, permettant ainsi aux soignant.es non vacciné.es de retourner travailler.
Une aide active à mourir
Le lundi 3 avril, Emmanuel Macron a annoncé vouloir d'ici la fin de l'été un projet de loi sur l'aide active à mourir. Cette annonce fait suite aux travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie, qui a conclu que l'accès à l'aide active à mourir devrait être autorisé en France. Cette convention était composée de 184 citoyen.nes tiré.es au sort, qui ont évalué le cadre actuel de la fin de vie en France et ont proposé des changements.