Emmanuel Macron promet la constitutionnalisation de l'IVG en 2024
Emmanuel Macron annonce un projet de loi pour inscrire la "liberté" de l'IVG dans la Constitution en 2024. La décision fait suite à une décision de la Cour Suprême américaine en 2022 et vise à concrétiser une revendication des associations féministes. La constitutionnalisation avait été votée par les deux chambres du Parlement, mais avec des termes différents. Le Président Macron prévoit de présenter le projet de loi d'ici la fin de l'année. Le choix d'exclure un référendum a pour objectif de ne pas donner une tribune disproportionnée aux opposants à l'avortement. La décision a été largement saluée par la classe politique.
Sanofi se sépare de sa division santé grand public
Sanofi se sépare de sa division santé grand public, y compris des produits populaires comme le Doliprane, pour se concentrer sur les médicaments innovants et économiser jusqu'à 2 milliards d'euros d'ici fin 2025. Cette décision a provoqué une baisse de plus de 15 % de l'action de Sanofi en bourse, la plus importante depuis 1997. Le groupe prévoit de créer une entité autonome cotée en bourse pour sa santé grand public. Cependant, cette initiative suscite des préoccupations parmi les actionnaires, les employés et les responsables politiques en France, car elle pourrait affecter l'emploi et la production nationale de médicaments. Le gouvernement surveille de près la situation pour garantir l'approvisionnement en médicaments et la préservation des emplois en France.
Sécurité sociale : Adoption du PLFSS 2024 grâce à un 49.3 controversé
Le gouvernement français, dirigé par Élisabeth Borne, a utilisé la procédure d'urgence 49.3 pour faire adopter le volet "recettes" du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2024 (PLFSS), malgré l'opposition de certains partis. Deux motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national ont été rejetées par l'Assemblée nationale. Si ces motions avaient été adoptées, le gouvernement aurait dû démissionner. Cependant, le rejet des motions a ouvert la voie à l'examen du volet "dépenses" du PLFSS et à la possibilité d'un nouveau recours au 49.3.
Le Psoriasis en France : méconnaissance et préjugés persistants
Une étude de l'association France Psoriasis montre que le psoriasis, bien que touchant environ 2% de la population française, reste méconnu. Les résultats révèlent des préjugés persistants parmi le public, avec 40% des sondés pensant que la maladie est psychologique. Les personnes atteintes de psoriasis font face à des discriminations, en particulier les jeunes enfants, et l'accès à des soins médicaux appropriés est entravé. L'impact de la maladie est souvent sous-estimé par les professionnels de santé. Il est recommandé de consulter un médecin dès les premiers symptômes pour éviter des complications.
Les nouveautés tarifaires : une augmentation dès le 1er novembre
À partir du 1er novembre, les tarifs des consultations des médecins conventionnés augmentent de 1,50 euros en France. Une consultation chez un généraliste coûtera 26,50 euros au lieu de 25, remboursés à 70% par l'Assurance maladie et 30% par les mutuelles. Toutefois, la variation des tarifs diffère pour les spécialistes en fonction de leur conventionnement en secteur 1 ou 2. Par exemple, un ophtalmologue en secteur 1 verra son tarif de base passer de 30 à 31,50 euros, tandis que ceux en secteur 2 resteront à 23 euros. Les spécialistes pratiquant des dépassements d'honoraires ne bénéficieront pas de la revalorisation de 1,50 euros. Des négociations sont en cours pour de nouvelles évolutions tarifaires.