Papillomavirus : Extension de la vaccination HPV jusqu'à 26 ans
L'Académie de médecine préconise d'étendre et d'encourager la vaccination contre les papillomavirus jusqu'à l'âge de 26 ans, pour les femmes et les hommes . Cette proposition vise à éliminer plus efficacement et rapidement les cancers liés aux HPV. Actuellement recommandée chez les filles de 11 à 14 ans depuis 2007 et chez les garçons depuis 2021, la vaccination peine à atteindre une large couverture. L'académie souligne le risque d'infection persistant toute la vie, et estime qu'une extension de la vaccination jusqu'à 26 ans serait une décision individuelle, non parentale, favorisant l'élimination des cancers et des maladies liées aux papillomavirus.
Résurgence de la rougeole en Europe : quel impact en France ?
L'Organisation mondiale de la Santé s'alarme de la résurgence de la rougeole en Europe, notamment en raison de campagnes de vaccination suspendues pendant la pandémie de Covid-19. La France, bien que comptant une centaine de cas en 2023, demeure attentive à la nécessité d'une bonne couverture vaccinale. La maladie infantile, virale et très contagieuse, fait craindre des complications graves. Les mouvements antivax et la défiance envers le vaccin, amplifiés par des controverses passées, contribuent à une baisse de la vaccination, mettant en danger la protection collective contre la rougeole. Les autorités sanitaires appellent à une intensification des campagnes de sensibilisation pour endiguer la propagation du virus en Europe.
IVG : Une avancée majeure, l'inscription de la liberté des femmes dans la Constitution
L'Assemblée nationale a largement adopté en première lecture le projet de loi gouvernemental inscrivant dans la Constitution "la liberté garantie" pour les femmes d'avoir recours à l'IVG. Le texte, voté par 493 voix contre 30, doit maintenant être adopté dans les mêmes termes au Sénat, avant la réunion d'un Congrès pour entériner la réforme constitutionnelle. Les députés de gauche et la majorité ont soutenu la réforme, tandis que la droite s'est divisée. Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a salué cette "victoire" et prépare le message pour le Sénat. La droite sénatoriale pourrait poser des défis au texte, retardant ainsi le processus de révision constitutionnelle.
Réarmement du système de santé : Les annonces clés de Gabriel Attal
Le discours de politique générale prononcé par Gabriel Attal le 30 janvier dernier a dévoilé des mesures ambitieuses visant à renforcer notre système de santé. Parmi les annonces notables, on compte la régularisation des médecins étrangers, l'imposition d'obligations de garde pour les médecins libéraux, une augmentation du nombre d'assistants médicaux, et l'introduction d'une taxe lapin pour les rendez-vous non honorés. Le Premier ministre a également souligné son engagement en faveur de la santé mentale des jeunes en annonçant une réforme du dispositif Mon soutien psy et la création de maisons départementales des adolescents. Les réactions des médecins à ces annonces ont été mitigées. Certaines mesures ont été saluées, tandis que d'autres ont été critiquées du fait de l'absence de mesures de prévention et d'attention à la qualité de vie des médecins.
Pratiques non conventionnelles sur Doctolib : appel à l'aide pour établir un cadre réglementaire
Malgré le bannissement de 5 700 praticiens du bien-être en 2022, Doctolib est confronté à la présence persistante de praticiens proposant des techniques non validées scientifiquement. Certains se présentent en tant que psychologues, ostéopathes, ou diététiciens, bénéficiant ainsi d'un numéro officiel de professionnel de santé. Face à cette problématique, la présidente de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, Pascale Mathieu, a exprimé son inquiétude et propose une charte de bonne conduite. Doctolib, de son côté, sollicite l'aide des autorités pour "établir un cadre réglementaire clair" afin de distinguer les pratiques non conventionnelles et de garantir une modération légale et efficace sur sa plateforme.