Sniffy : la poudre énergisante qui inquiète les autorités
Sniffy, une poudre blanche énergisante à inhaler par le nez, suscite une vive polémique et l'inquiétude des autorités. Vendue sur Internet et dans certains bureaux de tabac, cette poudre contient de la caféine et de la taurine, des composants légaux, mais rappelle la cocaïne par son mode d'administration. Le ministère de la Santé envisage une interdiction de ce produit, actuellement interdit aux mineurs, en raison des risques d'incitation à la consommation de drogues. Les addictologues mettent en garde contre la banalisation du geste d'inhalation et les effets secondaires potentiels tels que la tachycardie et l'hypertension.
Répartition des repas : Conseils de l'Anses pour une meilleure santé
L'Anses a analysé les effets de la répartition des repas sur la santé, mettant en avant l'importance de manger léger le soir et d'éviter les dîners tardifs pour réduire les risques d'obésité. L'agence a également examiné l'impact de la distribution de petits déjeuners dans les écoles, concluant que cela pourrait augmenter le risque de surpoids si les aliments sont riches en sucre, sans bénéfice démontré pour les performances cognitives. La prise ou non du petit déjeuner chez les enfants devrait être évaluée en fonction de leur hygiène de vie globale.
Sécurité Sociale : La Cour des Comptes propose de dures restrictions sur les arrêts Maladie
La Cour des Comptes a publié un rapport proposant plusieurs mesures pour réduire le déficit croissant de la Sécurité Sociale, qui pourrait atteindre 17,2 milliards d'euros en 2027. Parmi les suggestions, l'arrêt de l'indemnisation des arrêts maladie de moins de huit jours a suscité de vives réactions. Cette mesure, visant à économiser 470 millions d'euros par an, est jugée "jusqu’au-boutiste" par des sénateurs et le patronat, car elle ferait peser une charge supplémentaire sur les entreprises. D'autres propositions incluent l'augmentation du délai de carence à sept jours et la réduction de la durée maximale d'indemnisation des arrêts de travail. Le gouvernement, par la voix du Premier ministre Gabriel Attal, préfère se concentrer sur la lutte contre les arrêts maladie frauduleux et n'a pas encore pris de décision sur ces recommandations.
Cannabis thérapeutique : Vers des médicaments accessibles en 2025, mais encore des interrogations
Une expérimentation sur le cannabis médical en France a donné des résultats prometteurs, notamment pour des patients souffrant de malformations comme la malformation de Chiari. Les traitements à base de THC et de CBD ont montré des effets bénéfiques sur les douleurs neuropathiques et les spasticités, améliorant la qualité de vie de nombreux participants. Cependant, malgré cette avancée, des questions subsistent sur la mise à disposition des médicaments, notamment sur leur composition, leur mode d'administration et leur coût. Le débat reste ouvert sur l'inclusion des sommités fleuries de cannabis dans les médicaments, ainsi que sur la formation des professionnels de santé et la stigmatisation des patients.
Loi pluriannuelle sur les soins palliatifs : Accord des députés
Le 29 mai, l'Assemblée nationale a approuvé une loi de programmation pluriannuelle pour développer les soins palliatifs en France, malgré l'opposition du gouvernement. Initiée par Thibault Bazin (LR), cette loi vise à garantir un accès universel et prioritaire aux soins palliatifs sur tout le territoire. En parallèle, un droit "opposable" aux soins palliatifs a été instauré, permettant aux patients non pris en charge de saisir la justice. Cette décision s'inscrit dans un débat plus large sur l'amélioration des soins de fin de vie, en réponse à des critiques sur l'insuffisance des plans gouvernementaux existants.
Rendez-vous de prévention : Consultation à 30 euros fixée par arrêté
Un arrêté publié le 29 mai au Journal Officiel fixe les modalités des rendez-vous de prévention aux quatre âges clés de la vie (18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans, 70-75 ans). Ces consultations, menées par des médecins, infirmières, sages-femmes et pharmaciens, seront rémunérées 30 euros, pris en charge à 100% par l'Assurance maladie. Aucune surcharge ne sera autorisée, bien que des frais de déplacement puissent être ajoutés pour des consultations à domicile. Ces rendez-vous visent à établir un plan personnalisé de prévention (PPP) pour encourager des changements d'habitudes de vie, formalisé en collaboration entre le professionnel de santé et le patient.