Pollution de l’eau

Une formation pour identifier les risques liés à la pollution de l’eau, adapter sa pratique clinique et mieux informer les patients, face à un enjeu sanitaire en pleine évolution.

En 2022, près de 20 % des masses d’eau en France présentaient une qualité dégradée. Cette situation résulte de pollutions diffuses liées à l’agriculture intensive, à l’urbanisation et aux rejets industriels. Ces contaminations concernent autant les eaux de surface que les nappes souterraines, exposant la population à des risques sanitaires parfois invisibles.

Les médecins, confrontés à la montée des maladies environnementales, doivent être capables de reconnaître les pathologies liées à la pollution de l’eau.

• Les nitrates, issus principalement des activités agricoles, contaminent durablement les ressources en eau.
• Les métaux lourds, libérés par certaines industries ou par des installations vétustes, s’accumulent dans l’environnement et l’organisme.
• Les perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux déchets chimiques et produits de consommation courante, perturbent les équilibres hormonaux même à faibles doses.
• Les microorganismes pathogènes, issus d’eaux usées mal traitées ou de déversements accidentels, favorisent l’émergence de maladies infectieuses.

Tous ces contaminants peuvent déclencher des affections aiguës. Certaines expositions brèves à une eau contaminée sont à l’origine de gastro-entérites, d’infections cutanées ou de troubles hépatiques.

D’autres polluants, même à faibles doses, sont impliqués dans des pathologies chroniques. Ces maladies, plus silencieuses, concernent notamment des troubles hormonaux, des atteintes neurologiques ou des pathologies rénales.

Les risques sanitaires liés à l’eau concernent l’ensemble de la population, ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique.

Dans ce contexte, les professionnels de santé doivent intégrer la surveillance de la qualité de l’eau à leur évaluation des risques environnementaux. En zone rurale comme en milieu urbain, cette vigilance contribue à mieux orienter le diagnostic et à proposer des mesures de prévention ciblées.

L’information des patients joue aussi un rôle clé. Les conseils adaptés aux pratiques domestiques, à la consommation d’eau ou à la préparation des aliments peuvent limiter certaines expositions évitables. En parallèle, la collaboration entre médecins, collectivités, agences sanitaires et acteurs de terrain renforce l’efficacité des actions préventives.

Cette formation médicale permettra de donner aux médecins les clés essentielles pour identifier les risques liés à la pollution de l’eau, adapter leur pratique clinique et mieux informer leurs patients, face à un enjeu sanitaire en pleine évolution.